« Dieu nous appelle dans l’avenir, pas dans le passé »

« Dieu nous appelle dans l’avenir, pas dans le passé »

© Alexander Egger / Libre de droits

Les Divisions Mitte et Ost de l’Armée du Salut ont fêté Pâques ensemble à Suhr (AG) avec le Général André Cox et la commissaire Silvia Cox.

« Vivre et laisser mourir » : c’est selon cette devise que s’est déroulée la fête de Pâques du 1er avril 2018. Le parcours des disciples d’Emmaüs, dont vous pouvez lire le récit dans Luc 24, constituait le fil rouge de la manifestation. Le premier point de programme commun était le culte. Après les mots de bienvenue de la Secrétaire en chef, la lieutenante-colonelle Marianne Meyner, et du commissaire Massimo Paone, qui a remercié le Général pour sa présence en Suisse pour Pâques, ce fut au tour de la commissaire Silvia Cox de prendre la parole. Elle a affirmé que, pour elle, il était important que les participants à la journée d’aujourd’hui puissent vivre la joie et la force de Pâques. Ligu Lehm, un groupe de louange bernois, a accompagné l’assemblée dans la présence de Dieu. Puis ce fut au tour du Général André Cox de prendre la parole.

Selon les mots d’André Cox, les disciples d’Emmaüs étaient remplis de doute, de confusion et d’incertitude à propos de ce qu’ils venaient de vivre. Sur leur chemin, ils remettaient en question tout ce qu’ils avaient vu au cours des derniers jours et tentaient de gérer cette situation. « Nous voyons des disciples traumatisés, accablés » poursuit Cox. « Nous mentirions si nous disions que nous n’avons jamais vécu cela. Nous avons tous vécu des périodes de perte et de tentation. » Mais Jésus, qui rencontra les disciples d’Emmaüs sur leur chemin, leur dit : « Je vous donne ma paix. »

Celui qui, ce matin, a besoin de la paix de Jésus, doit être conscient de ceci : Dieu a vaincu ce monde. Nous pouvons laisser mourir et lâcher les choses qui nous accablent et implorer sa paix. Et le Général Cox va même plus loin : ce qui devrait mourir à Pâques, c’est notre manque de foi. « Nous servons un Dieu vivant qui, aujourd’hui encore, change des êtres humains ! » Tout comme les disciples ne reconnaissent pas Jésus, lorsque celui-ci s’approche d’eux, nous avons aussi parfois de la peine à reconnaître lorsque Jésus est auprès de nous. Tout particulièrement lorsque nous avons des soucis, nous devrions ouvrir les yeux et diriger notre regard vers lui.

Le Général souligna : « À l’Armée du Salut, nous voudrions faire revivre le bon vieux temps qui, nota bene, n’a jamais existé. Et, ce faisant, nous oublions ce que Dieu veut accomplir dans le monde aujourd’hui. Il ne nous appelle pas dans le passé. Il nous appelle dans le futur. » Et ensuite, il ajoute un commentaire personnel : « Le plan de Dieu est toujours le meilleur. Pour nous, mais pour moi aussi, tout n’a pas toujours marché comme je l’aurais espéré dans la vie. Mais si je me penche en arrière, je vois que Dieu était toujours à mes côtés. »

Croyons-nous aujourd’hui encore que nous pouvons changer ce monde ?
Selon le Général Cox, « notre foi ne se fonde pas sur le tombeau vide, mais plutôt sur une relation vivante avec un Dieu vivant. En présence de Jésus, nous sommes changés. Ce n’est pas une religion. Nous servons un Dieu vivant et si nous lui confions le contrôle sur notre vie, cette dernière sera changée. » Cet espoir vivant aide aussi à surmonter les défis de la vie. Avant que les disciples ne reconnaissent Jésus, ils étaient abattus. Mais, lorsqu’ils le reconnurent finalement, il y eut un changement. Ils avaient compris que la crucifixion n’était que le début, et pas la fin.

De nombreux participants ont suivi l’appel à laisser derrière eux le passé à l’occasion de ce lundi de Pâques et à prier pour eux-mêmes et pour les Postes. Le major David Künzi, responsable du l’Armée du Salut de Davos, a conduit l’assemblée durant la manifestation.

Faire confiance à Dieu dans toutes les phases de vie
L’après-midi, la commissaire Silvia Cox a encouragé les participants. Les disciples d’Emmaüs empruntent ensemble un chemin et elle ne peut s'empêcher de penser à son propre parcours. Déjà en tant qu’enfant, elle s’est convertie et a accueilli Dieu comme son père. Pourtant, une fois jeune fille, elle a commencé à douter de Dieu. Avant de croire quelque chose, elle voulait le voir. Elle ne voulait pas simplement accepter cette foi. Alors, un jour, un officier de l’Armée du Salut lui a demandé : « Es-tu sauvée ? » Elle n’était pas sûre de la réponse. L’officier lui a répondu : « Demande à Jésus de te donner la foi ! » Elle a alors été comblée par la joie et la paix de Jésus.

Son cheminement commun avec Jésus avait commencé et elle apprend encore aujourd’hui ce que cela signifie de lui faire confiance. Lui confier sa peur de prendre l’avion ; ses soucis au sujet de ses enfants lorsque la famille a déménagé au Zimbabwe et aussi lorsqu’ils sont retournés à Berne avec leurs trois jeunes filles ; lorsqu’elle a déménagé à Londres ; lorsque son mari est un jour tombé très malade. Ce n’est que par la grâce de Dieu qu’elle peut aujourd’hui affirmer : le Seigneur est bon. C’est ce qu’il lui témoigne dans sa Parole. Il lui a offert des versets encourageants pour chaque étape de sa vie. En ce moment, c’est Esaïe 43:1 : « N’aie pas peur, car je t’ai racheté. Je t’ai appelé par ton nom : tu m’appartiens ! »

 

Va et parles en (autour de toi) !
Lorsque l’assemblée s’est de nouveau réunie en fin d’après-midi, la commissaire Silvia Cox a dit les paroles de consécration et a invité les participants à proclamer la bonne nouvelle de Pâques. « Si chacun de nous ici présent parle de la force et de la joie de Pâques à une seule personne, nous atteindrons ainsi beaucoup de personnes. » Ceux qui le souhaitaient pouvaient emporter un cahier contenant l’Évangile de Luc en partant.

 

Programme-cadre dans tous les locaux du centre « Bärenmatte » à Suhr (AG)
Dans une salle adjacente (« Ortsbürgersaal »), les ados ont passé la journée à faire des activités diverses (« chillout, games, drinks & sound ») et ont tenté leur chance en trois tours au jeu « Schlag den Jugendsekretär » (défi opposant chaque fois un jeune au Secrétaire territorial de jeunesse). On avait pris soin de divertir les nombreuses familles avec enfants en organisant diverses activités comme : du théâtre de marionnettes, du bricolage, du maquillage et des jeux. Par ailleurs, l’Armée du Salut avait préparé un programme festif coloré pour toutes les générations en offrant des performances de danse et de « line dance » ainsi que des concerts de louanges, de chansons, de piano, de cor des Alpes et naturellement de fanfares.

Auteur
Florina German

Publié le
6.4.2018