Pensée pour aujourd'hui

Pensée pour aujourd'hui

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Ce que tu voulais me dire… Une pensée pour Pâques. (3000 caractères).

On en a passé des bons moments ensemble ! On avait tous des caractères différents mais on s’entendait bien car tu étais là pour nous enseigner, nous rassembler. Avec toi, je me sentais en sécurité. J’étais épaté lorsque tu guérissais des malades, quand tu marchais sur l’eau et aussi lorsque tu multipliais des poissons ; il y en avait pour tout le monde, incroyable !

Malgré la foule qui se pressait autour de toi, j’avais toujours ma place à tes côtés. J’aimais être avec toi ! Puis un jour ils t’ont arrêté comme un malfrat. J’avais cru comprendre que je pourrais passer l’éternité avec toi mais tu nous as quittés. Avec les brigands, ils t’ont atrocement mis à mort. Pourtant si quelqu’un était rempli d’amour, c’était bien toi ! J’avais trouvé en toi plus qu’un frère jumeau, alors, quand tu es parti, je me suis renfermé sur moi-même, quittant mes compagnons de route. Je les ai laissé porter le deuil sans moi. Je ne voulais pas montrer mes larmes ; c’est pourquoi je n’étais pas avec les autres dans la chambre… Malgré mon manque d’assurance, tu m’avais choisi, en même temps que Matthieu, et c’est à moi que tu as dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:1-6) mais je n’ai réalisé que plus tard, ce que tu voulais me dire…

 

Quelques-uns ont prétendu que tu leur étais apparu ; j’ai pris ça pour une mauvaise plaisanterie ! J’étais là lorsque les soldats t’ont arrêté, j’ai tout vu et je ne crois que ce que je vois ! Sur la croix, ils ont percé ton côté et le sang a coulé. Dans de terribles souffrances tu nous avais quittés. Tout près de la croix, ta mère était en larmes et c’est encore toi qui la réconfortais !

Facile de me consoler avec une histoire imaginaire, l’homme qu’ils ont rencontré devait être un imposteur, une sorte de sosie. Mes amis ont insisté pour que je revienne dans la chambre haute. Après huit jours, j’ai décidé de les rejoindre ; j’avais quand même besoin d’eux.

La porte était pourtant fermée lorsque tout à coup tu t’es trouvé au milieu de nous : « Que la paix soit avec vous ! » as-tu dit ! Mais moi, ça m’a effrayé ! Je ne pouvais pas croire que c’était toi ! C’est alors que tu t’es tourné vers moi : « Thomas, avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois ! » (Jean 20:27). À cet instant, j’ai tout compris ! Ce sang qui a coulé était pour moi ; tu avais payé pour que je vive. Voyant combien le doute avait assailli mon cœur, tu es venu à ma rencontre, tu m’as relevé : « Mon Seigneur et mon Dieu » me suis-je écrié ! Et toi, tu as ajouté : « Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! »

Avant de monter vers le Père, tu es resté encore 32 jours avec nous, c’était génial. Jean et les autres n’avaient pas assez de papyrus pour écrire tous les miracles que tu as fait, dommage ! Mais cette histoire a été écrite afin que le monde croit que toi, Jésus, tu es le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, nous ayons la vie en ton nom. (Jean 20:31).

Auteur
Monique Bürki

Publié le
15.4.2019