Les fu­turs Ca­dets du Centre de for­ma­tion se pré­sentent : Franziska Hari

Les fu­turs Ca­dets du Centre de for­ma­tion se pré­sentent : Franziska Hari

Kandidatin Franziska Hari / Candidate Franziska Hari
Kandidatin Franziska Hari / Candidate Franziska Hari
© Major Jacques Tschanz / Libre de droits

Franziska Hari, en stage au Poste de Bâle 1, parle de sa vocation et de ce qu'elle espère de la formation d'officière de l'Armée du Salut.

Comment avez-vous reçu, compris votre vocation ?

Par chance, mon Dieu est très persévérant et n’abandonne pas rapidement. Je me suis donné la plus grande peine à chasser son idée de son esprit, mais d’une façon ou d’une autre, il a trouvé que de devenir officière serait la bonne chose pour moi. Il a fallu une année entière de persuasion, et aujourd’hui encore, il y a des jours lors desquels je doute pouvoir assumer cette responsabilité. Au cours de l’année, des confirmations se sont enchaînées. Pour ne pas vous ennuyer, je n’énumère que les faits les plus marquants pour moi. Lors du week-end BASICS 2016, j’ai arrêté de résister et j’ai enfin commencé à écouter ce qu’était le plan de Dieu. J’ai lu Esaïe 13:15 et j’étais déprimée. Ce n’était pas du tout le monde idéal que j’espérais. Dieu était toutefois d’avis que je ne périrais pas par l’épée si je ne vivais pas selon son plan, mais que je ne vivrai pas l’entière plénitude qu’il avait de prête. Cela m’a intriguée et j’ai demandé à Dieu encore une fois : « Qu’aimerais-tu ? » Et ensuite j’ai entendu très clairement : « Voici ce que je veux pour toi : Marc 1:35-39. » Ce passage indique assez clairement le service à plein temps, et pourtant je doutais encore. Ensuite, j’ai demandé à six personnes de prier pour mon avenir. Est-ce que ce doit être l’option A, B ou C ? Je ne leur ai rien expliqué de plus et j’ai attendu. Cinq personnes ont reçu la réponse A, pour l’école d’officiers. À nouveau, pas la réponse espérée. Alors je suis retournée encore une fois à la prière et j’ai lu l’appel de Jérémie dans la Bible. Là, mes arguments ont perdu leur force l’un après l’autre, ligne après ligne. Enfin, j’ai fait confiance à Dieu qu’il avait certainement bien pensé à tout, et je me suis annoncée auprès de la major Heidi Imboden.

 

Qu’attendez-vous de la formation comme officier de l’Armée du Salut ?

J’espère que ma confiance en moi sera renforcée. Que j’apprenne comment bien diriger. Diriger au sens de défier, d’encourager, d’enseigner, de soutenir et de comprendre, mais sans me laisser manipuler ou tromper. J’espère que je serai renforcée dans ma relation avec Dieu et avec mes semblables et que je pourrai grandir. Je m’attends à pouvoir être bien formée dans tous les domaines de responsabilité d’une officière. Pas seulement en leadership ou en théologie, mais aussi en accompagnement spirituel, en administration, aux défis quotidiens rencontrés dans la société et vis-à-vis de nos convictions.

 

Quel est votre objectif à long terme ? Dans quel domaine imaginez-vous votre service au sein de l’Armée du Salut ?

C’est une question difficile. Etant donné que j’ai terminé ma formation d’employée de commerce, je me cacherais volontiers derrière un ordinateur, mais comme je connais mon Dieu, il a encore une fois d’autres plans pour moi. De plus, je me suis attachée à beaucoup de choses ici au Poste de Bâle et j’ai remarqué combien de plaisir et de joie on peut avoir à travailler dans un Poste. Pour le moment, je n’ai encore aucune expérience en la matière, mais j’aimerais bien essayer de travailler dans un foyer pour jeunes femmes ou mères, et d’être une amie pour celles-ci. Un souhait pour dans huit à dix ans serait d’aider quelques temps à l’étranger et d’y accomplir mon service. Pour moi, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte. J’attends de voir ce que Dieu a prévu pour moi.

 

Avez-vous une devise ou un verset à appliquer au quotidien ?

On m’a une fois posé la question : quand as-tu fait quelque chose de nouveau pour la dernière fois ? Eh bien, depuis que j’ai commencé mon stage à Bâle, presque tous les jours. J’aime la sécurité, et du coup, c’est un mélange particulier qui me pousse à me dépasser. Je vois tout de même comment cela me fait grandir et comment cela me fait même plaisir, parce que je reconnais tout ce que Dieu peut faire. Le premier verset que j’ai lu pour moi dans la Bible était Hébreux 13:6 : « C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? » Je n’arrive malheureusement pas toujours à être aussi courageuse, mais c’est une ligne de conduite à laquelle j’essaie de me tenir. C’est ainsi que j’aimerai vivre : ne pas avoir peur des autres, mais plutôt les aimer avec Dieu.

Auteur
Franziska Hari

Publié le
2.5.2018