Les futurs Cadets du Centre de formation se présentent : Joëlle Catalanotto
Les futurs Cadets du Centre de formation se présentent : Joëlle Catalanotto
Joëlle Catalanotto, stagiaire au Poste de La Broye, parle de son appel et de ses attentes quant à la formation d'officier.
Comment avez-vous reçu, compris votre vocation ?
Je ne crois pas pouvoir dire que j’ai reçu une révélation qui est devenue ma vocation. Je dirais plutôt que Dieu a travaillé mon cœur pour m’amener où je suis aujourd’hui et qu’il a fait en sorte que les expériences que j’ai vécues me conduisent à choisir le métier d’officière de l’Armée du Salut.
Ce choix ne m’est pas tombé dessus, mais je m’en suis rapprochée, petit à petit, avec une paix et une certitude toujours grandissantes dans mon cœur.
Qu'est-ce qui vous attire dans le service d'officier de l'Armée du Salut ?
Le métier d’officier de l’Armée du Salut a la grande richesse de permettre d’évoluer et de servir dans différents secteurs avec différentes responsabilités. Cette diversité, mais également la liberté d’action des officiers donnent de belles occasions à chacun d’utiliser ses dons et capacités.
Qu'est-ce que vous souhaitez apporter à l'Armée du Salut ?
Mon inutilité (rire). Dans mon service au sein de la communauté, j’espère me rendre inutile, ou du moins non essentielle. Je suis convaincue que le cœur d’une communauté doit avoir la saveur de ses membres et non de l’officier/ère, qui peut passer très peu de temps avec eux. J’espère permettre et encourager les membres des Postes avec lesquels je travaillerai à s’investir pour faire de leur Poste une communauté qui leur ressemble et qui profite de leurs dons. Ainsi, chaque changement d’officier sera beaucoup plus facile à vivre et chacun devrait pouvoir trouver sa place, avec sa manière de servir la population locale et de faire vivre sa communauté.
Avez-vous un credo ou un verset à appliquer au quotidien ?
Un plan que j’aimerais me rappeler chaque matin : « Le jeûne qui me plaît est celui qui consiste à détacher les liens de la méchanceté, à délier les courroies de toute servitude, à mettre en liberté tous ceux que l’on opprime et à briser toute espèce de joug. C’est partager ton pain avec ceux qui ont faim, et offrir l’hospitalité aux pauvres sans abris, c’est donner des habits à celui qu’on voit nu, ne pas te détourner de ton prochain. » Esaïe 58:6-7 (+8-9).
Auteur
Joëlle Catalanotto
Publié le
11.4.2018