Des chaussures de gymnastique de la brocante

Des chaussures de gymnastique de la brocante

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Témoignages des Cadets de la Session des « Messagers du Royaume », qui terminent l'École d'officiers. Aujourd'hui : Debora Galeuchet.

Au début de leur formation il y a deux ans, chaque Cadet s'était présenté en apportant une paire de chaussures qui lui correspond. Debora Galeuchet avait alors choisi d’agréables mocassins. Pour pouvoir avoir les pieds bien au chaud, en sirotant un café et en lisant un livre, sur le sofa. Mais aussi parce qu’il s’agit d’un cadeau fabriqué main par un autochtone canadien dans un Centre de l’Armée du Salut.

 

Quelles chaussures choisirais-tu maintenant à la fin de l’École d’officiers ? De quoi as-tu besoin pour entrer dans le service d'officier ? Qu'est-ce qui a changé au cours de ces deux années de formation ?

Dans l’optique de mon service comme officière de l’Armée du Salut, je choisis ces chaussures de gymnastique (que j’ai d’ailleurs achetées dans une brocante de l’Armée du Salut). Je m'y sens très bien et je peux les porter pour toutes sortes d’occasion. Par ailleurs, elles se prêtent également bien pour les très longues distances. D’autre part, elles portent l’inscription « Nike », ce qui signifie « victoire » en grec. Comme officière de l’Armée du Salut, je me verrai confier différentes tâches. Je suis bien consciente que notre service n’est pas un sprint, mais qu’il s’agit plutôt d’une course d’endurance. La victoire de Jésus sur le péché et la mort constitue le fondement sur lequel nous pouvons nous appuyer et progresser. Avec lui, nous sommes victorieux – peu importent les circonstances !

 

Quels sont tes rêves, souhaits et espoirs pour ton avenir comme officière de l'Armée du Salut ?

Pour moi personnellement, je souhaite pouvoir rester fidèle à Jésus et continuer à obéir au plan qu'il a pour moi, malgré les hauts et les bas de la vie. Pour notre service, je souhaite que de nouvelles personnes trouvent le chemin menant à la foi et qu'elles croissent spirituellement.

 

Que ferais-tu si tu te rends compte lors de ta première affectation que ce n'est pas du tout ce que tu avais souhaité ?

Comme je connais notre première affectation et que je m’en réjouis, cette question ne se pose pas. Par contre, dans l'optique des futures situations qui pourraient être difficiles ou différentes de ce que j'aurais souhaité, je voudrais que nous puissions diriger notre regard vers Jésus et lui rester fidèles, également dans les petites choses et dans ce qui peut sembler futile.

 

Auteur
La Rédaction

Publié le
30.4.2020