Petite méditation

J’ai lu avec intérêt un article sur la fabrication des médicaments. Lorsqu’une molécule potentiellement active et soignante est découverte, elle fait bien sûr l’objet de tests afin de pouvoir observer son efficacité et déceler les potentiels effets secondaires. Les derniers tests sont effectués sur des humains malades volontaires, et une partie de ceux-ci reçoivent, sans le savoir bien sûr, ce que l’on appelle un placebo, c’est-à-dire une substance inactive présentée exactement comme le médicament à tester. Et ces malades présentent un taux quasi identique d’évolution positive ou de guérison que ceux à qui on a donné une substance active ! N’est-ce pas surprenant ? Leur foi dans le médicament a donné des résultats semblables au médicament lui-même sans qu’aucun principe actif n’ait agi dans leur corps.

Et je me suis dit qu’il y avait un parallèle avec la foi en Dieu. Personne ne peut prouver que Dieu existe et qu’il est bien, comme le dit la Bible, l’auteur de tout ce qui est bon dans cet univers. Peut-être la foi n’est-elle qu’un placebo ? Sans principes actifs ? Il est difficile d’expliquer pourquoi un médicament qui devrait être sans effet scientifique apporte quand même la guérison. Il est aussi difficile d’expliquer comment un Dieu qui n’existe pas pourrait influencer ce monde. Et pourtant, nul ne peut nier l’influence de la personne de Jésus dans l’histoire de l’humanité.

De par mon expérience personnelle, partagée avec de nombreuses personnes, je peux constater l’impact positif de la foi et de ce qui en découle sur ma vie dans tous ses aspects. Peut-être, suis-je dans l’illusion, ainsi que des centaines de millions d’autres personnes qui disent avoir rencontré Jésus-Christ, mais rien au monde ne pourrait me faire renoncer à mon « médicament », car s’il est pris selon la bonne posologie, il ne peut avoir que des effets positifs.

N’hésitez pas à l’essayer puisque si ce n’est qu’un placebo, vous ne risquez aucun mal, mais si c’est le vrai remède alors pourquoi s’en priver ?

Auteur
Major Yves Dawans, officier du Poste d'Orbe

Publié le
21.11.2018