Pensée pour aujourd'hui

Outre un petit bijou de collégiale, Valangin possède un majestueux château, visitable de surcroît.

Ce qui m’a surtout impressionnée dans ce château, ce sont ses portes. Elles sont en bois brut, ornées d’impressionnantes ferrures aussi décoratives que solides. On maintenait ces portes fermées grâce à de solides barres de fer, introduites dans des gonds.

Ces portes étaient extrêmement utiles car elles protégeaient le château des invasions toujours possibles d’ennemis éventuels.
Les portes servaient aussi à retenir le froid, à cette époque où il fallait chauffer d’énormes salles à l’aide de grandes cheminées.

Par définition, une porte est une ouverture permettant d’accéder à un lieu ou d’en sortir.

Dans le livre de l’Apocalypse (3 : 20), Jésus dit : « Me voici debout devant la porte ; je frappe. Si quelqu’un est sensible à mon appel et s’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête-à-tête, moi avec lui et lui avec moi ».

Quelle merveilleuse promesse.

Lors de ma visite au château de Valangin, j’ai traversé une somptueuse salle à manger : grande table de bois, nappe de dentelle fine, superbe vaisselle et couverts en argent.
J’ai alors pu imaginer cette scène à la fois touchante et réconfortante : Jésus dînant en tête-à-tête avec moi!

Auteur
Major Doris Droz

Publié le
3.4.2017