Pensée pour aujourd'hui

Un déménagement permet de redécouvrir des trésors oubliés. Dans la correspondance précieusement gardée depuis plusieurs années, je relis des lignes d’une sœur catholique âgée, que j’avais appris à connaître dans un monastère du sud de la France.

A la joie de retrouver son enthousiasme en constatant que nous souhaitions l’une et l’autre « servir le Christ, en l’aimant plus que tout et tous », sœur Marie Elisabeth donnait de ses nouvelles à l’aide de cette belle phrase : « Pour moi, rien à signaler d’autre que la Miséricorde de Dieu ». Et en dessinant une flèche en direction de Miséricorde, elle ajoutait : « J’aime beaucoup ce mot. »

Hier comme aujourd’hui, je reste très touchée par ce beau témoignage : une sœur âgée, moniale bénédictine, n’a rien d’autre à signaler que l’amour de Dieu. Témoignage qui me rappelle celui d’un officier de l’Armée du Salut qui après avoir servi sa vie durant, Dieu et son prochain, résumait ainsi sa foi à la fin de son existence : « Je crois que Dieu est amour. »

« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16). La Bible n’a rien d’autre à signaler que l’amour de Dieu manifesté en la personne de Jésus. Amour qui est pardon, paix, joie et espoir.

Sœur Marie Elisabeth avait bien raison : rien d’autre à signaler que la Miséricorde de Dieu.

Auteur
Corinne Gossauer-Peroz

Publié le
27.2.2017