Les futurs Cadets du Centre de formation se présentent : Debora et Stève Galeuchet
Les futurs Cadets du Centre de formation se présentent : Debora et Stève Galeuchet
Debora et Stève Galeuchet, en stage au Poste de Berne, parlent de leur appel et de leurs attentes quant à la formation d'officier.
Comment avez-vous reçu, compris votre vocation ?
Debora : Pour moi, c’était plutôt un processus. J’ai toujours senti que je ne voulais pas être maîtresse d’école jusqu’à ma retraite et que le service à plein temps me plairait. J’ai été interpelée par ce verset : « Frères, puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous exhorte à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, réservé à Dieu et qui lui est agréable. C’est là le véritable culte que vous lui devez. » (Romains 12:1). J’ai clairement compris que ce verset signifiait pour moi le service comme officière de l’Armée du Salut.
Stève : La vocation au ministère à plein temps remonte à mon adolescence. Avoir discuté ou côtoyé des prédicateurs lors de conférences m'a fortement interpellé. Cet engagement pour le Seigneur me fascinait. Puis, petit à petit, les choses se sont mises en place. D'abord individuellement, en pouvant servir à temps partiel comme co-responsable et coordinateur dans mon Église à Neuchâtel, particulièrement dans les domaines de l’enfance, des groupes de maison, de la préparation de cultes et de l'évangélisation. Et, quelques temps après notre première rencontre, en recevant cette conviction avec mon épouse Debora, que nous étions appelés les deux à plein temps.
Qu'est-ce qui vous attire dans le service d'officier de l'Armée du Salut ?
Stève : La diversité (que je vis du reste déjà au quotidien dans le cadre du stage au Poste de Berne). En tant qu'officiers, nous côtoierons différents groupes de personnes : des enfants aux retraités, en passant par les personnes en recherche de solutions aux défis de leur vie. Une diversité qui s'applique également aux activités : dans une même journée, nous passons du coq à l'âne. Une journée peut être ainsi constituée de la conception d'un flyer pour une formation, d'un temps de prière en groupe, de la préparation d'une prédication, d'une sortie d’évangélisation en ville, de l'écoute pour une personne, d'une séance avec d'autres responsables d'Églises, …
Debora : Mon attente, mon espoir, c’est que nous soyons équipés, spirituellement et pratiquement, pour notre futur service comme officiers. Je me réjouis aussi de la communion et des échanges avec les autres pendant ces deux années.
Comment imaginez-vous votre service ? Qu'est-ce que vous souhaitez apporter à l'Armée du Salut ?
Debora : Je me vois dans une tâche combinant les tâches pastorales et l’engagement social. Je me vois moins dans un Poste très fixé sur les traditions, et j’espère arriver dans un environnement ouvert à de nouvelles voies et orienté sur l’extérieur. Mon époux Stève et moi, nous espérons beaucoup être envoyés un jour à l’étranger.
Stève : J'imagine le service passionnant ! Il suffit de lire les Évangiles et les Actes des apôtres pour remarquer que les disciples de Jésus ont vécu une vie bien animée. De plus, l'Armée du Salut est dès son origine un mouvement d'évangélisation. Quand j'entends le terme mouvement, je pense au mot « dynamique ». Cela veut dire que l'on réfléchit constamment à comment évoluer, transformer, refondre, stabiliser, etc. Et que, comme le peuple d'Israël dans le désert, on suit la nuée et le feu !
Quand à ce que je souhaite apporter, je dirais simplement : « Seigneur, me voici. Je te donne mon cœur et suis ouvert à ton Esprit. »
Avez-vous un credo ou un verset à appliquer au quotidien ?
Debora et Stève : Matthieu 6:33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. » Nous voulons demander au Seigneur quelles sont ses préoccupations aujourd'hui pour notre entourage, pour les personnes que nous rencontrons ou celles auprès desquelles il veut que nous soyons. Nous aimerions mettre le Royaume de Dieu et ses valeurs à la première place, dans la conviction que le reste en découle naturellement.
Auteur
Debora et Stève Galeuchet
Publié le
25.4.2018