Fissures

Fissures

© Ronan Jouve flickr.com / Libre de droits

Message (env. 2500 caractères)

« Marius, tu me fends le cœur. J’ai le cœur fendu par toi. »

Cette phrase, de « la partie de cartes » est un classique extrait de la trilogie de Marcel Pagnol : Marius, César, Fanny. Il s’agissait, en l’occurrence, d’une grossière tentative de tricherie du partenaire de Marius pour l’inviter à couper l’atout (cœur). Cette fissure-là est restée célèbre, bien des années après, parmi les joueurs de cartes, belote ou jass. Une fissure bien symbolique, il faut l’admettre.

Mais il est bien d’autres fissures, réelles celles-là, que l’on peut observer dans des bâtiments ou des constructions telles que des routes, ponts ou autres ouvrages de génie civil. Légères et sans véritables risques ou marquées et dangereuses. Il pourrait suffire de surcharges ou de vibrations sévères pour que tout s’écroule avec de graves conséquences. On l’a vu il n’y a pas très longtemps à Gènes quand un viaduc routier important dans le quartier du port s’est brisé totalement. Sa construction paraissait pourtant bien solide, en béton armé. 

Il y a donc de bonnes raisons d’être bien attentifs à la vue de lézardes qui apparaissent sur des murs et se protéger ainsi d’agressions qui pourraient survenir en tout temps. Et ce n’est pas d’aujourd’hui. Ni seulement sur le plan matériel !

Jésus lui-même utilise le modèle de la construction pour nous rappeler l’importance qu’il y a à vivre selon son enseignement : C’est pourquoi celui qui écoute ce que je dis et qui l’applique ressemble à un homme sensé qui a bâti sa maison sur le roc. Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison : elle ne s’est pas effondrée, car ses fondations reposaient sur le roc. Mais celui qui écoute mes paroles sans faire ce que je dis, ressemble à un homme assez fou pour construire sa maison sur le sable (la terre meuble). Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison : elle s’est effondrée, sa ruine a été complète. (Mat. 7 : 24-27). Dans notre vie, les agressions qui peuvent nous atteindre peuvent être nombreuses et nous atteindre : maladie, deuils, injustices, et autres (Covid 19 ?) et peuvent nous détruire moralement si nous ne sommes pas forts avec Jésus, qui nous rappelle combien c’est important d’écouter et d’appliquer son enseignement.

Je suis fort, fort, oui plus que vainqueur, par le sang de Jésus, mon sauveur ! (Unisson 217).

Auteur
Pierre-André Combremont

Publié le
23.6.2020