Plus de soutien pour les sans-abri

Plus de soutien pour les sans-abri

La lettre de nouvelles du Bureau des affaires européennes de l’Armée du Salut traite notamment de la lutte contre le sans-abrisme.

En décembre dernier, le Bureau des affaires européennes de l’Armée du Salut a rédigé une lettre avec Eurodiaconia et la FEANTSA, destinée à la Commission européenne. Cette lettre félicitait les engagements pris pour lutter contre l'itinérance dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030. La lettre demandait en outre à l'Union européenne de mettre en œuvre des engagements politiques, en veillant à ce que les futurs instruments financiers destinés à soutenir la solidarité et la cohésion touchent les personnes les plus démunies, notamment les sans-abri.

Vendredi 26 janvier, le Commissaire européen pour l'emploi, les affaires sociales, les compétences et la mobilité du travail a convenu que des représentants des trois organisations pourraient rencontrer le membre du cabinet d’experts Baudouin Baudru.

Eurodiaconia et la FEANTSA ont pris l'initiative de débattre des questions plus larges liées à la politique et aux financements de l'UE. L'Armée du Salut a discuté plus particulièrement de la nette augmentation des sans-abri et des personnes vivant dans la rue, ainsi que des droits des migrants sans-papiers d'accéder aux services de base. Il est crucial, pour l'avenir du plan financier de l'UE et la mise en œuvre du nouveau pilier européen des droits sociaux, de se concentrer sur ces questions et d'éviter de les couvrir de programmes généralisés, où elles risqueraient de se perdre ou d'être négligées.

L'UE changera-t-elle son attitude concernant l'austérité et les questions relatives aux droits de l'homme, en pensant aux personnes vivant en marge de la société ? Le major Mike Stannett, officier du Bureau des affaires européennes, crois que la pression monte, et que le prix de ces personnes vivant dans l'extrême pauvreté, sans trouver de moyen efficace d'inclusion, est trop élevé ; et que les gouvernements des États membres et l'UE commencent lentement à reconnaître qu’il n’est pas possible de continuer ainsi.

La réunion avec la Commission européenne s'est terminée par une demande de propositions réalistes de la part de la délégation et sur la possibilité d’organiser de nouvelles rencontres. Le Bureau des affaires européennes rendra compte des futurs développements.

 

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Auteur
La Rédaction / Source : Bureau des affaires européennes de l’Armée du Salut

Publié le
21.2.2018