Pensée pour aujourd'hui

Pensée pour aujourd'hui

© stainedglassartist, Flickr.com / Libre de droits

C'est important de se remettre en mémoire les atrocités et les folies dont l’homme est capable pour que l’histoire ne se répète pas.

« Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. » - Cette citation attribuée au philosophe George Santayana, puis rendue plus connue par Winston Churchill, est inscrite dans le hall d’entrée d’un des blocs du camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne.

Ce lieu chargé d’histoire, je l’ai visité tout récemment. Parce que je crois qu’il est important de se remettre parfois en mémoire les atrocités et les folies dont l’homme est capable pour ne pas que l’histoire se répète.

Au cours de la visite, notre guide nous a raconté l’histoire particulière d’un franciscain polonais, Maximilien Kolbe. En juillet 1941, un homme disparaît du bloc 14, où se trouve Kolbe. En représailles les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque qui, enfermés, sont condamnés à mourir de faim. Maximilien Kolbe se porte volontaire pour remplacer l’un des dix prisonniers, père de famille.

Les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain et bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s’entretuer, le père franciscain réussit à faire régner le calme et la piété grâce à ses prières et oraisons. Après deux semaines sans nourriture, seul le père Kolbe est encore en vie. Il est exécuté le 14 août 1941 d’une injection de phénol.

Cette émouvante histoire n’est pas sans rappeler une autre personne qui a sacrifié sa vie. Il y a plus de 2'000 ans, Jésus-Christ est mort sur une croix pour payer le prix de nos péchés. Il s’est sacrifié à notre place, afin que nous ayons la possibilité de vivre éternellement aux côtés de Dieu. « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5 : 8.

Celui qui se rappelle du passé et de l’histoire peut s’appuyer dessus pour avancer.

 

Auteur
Sébastien Goetschmann

Publié le
17.7.2017