Les fu­turs Ca­dets du Centre de for­ma­tion se pré­sentent : Aurore Donzé

Les fu­turs Ca­dets du Centre de for­ma­tion se pré­sentent : Aurore Donzé

Kandidatin Aurore Donzé / Candidate Aurore Donzé
Kandidatin Aurore Donzé / Candidate Aurore Donzé
© Major Jacques Tschanz / Libre de droits

Aurore Donzé, actuellement en stage au Poste d'Yverdon-les-Bains, parle de son appel et de ses attentes quant à la formation d'officier.

Comment avez-vous reçu, compris votre vocation ?

Étant enfant d’officiers, engagée dans la foi et l’Armée du Salut, la question de la vocation est assez inévitable. Mais je l’ai pendant longtemps gardée juste dans un coin de ma tête, bien rangée dans un tiroir. Je me souviens très bien du jour où cette question est ressortie et où j’ai reçu mon appel. Je devais avoir 16 ans et j’étais en conversation avec Dieu sur le chemin de l’école lorsque cette question a ressurgi … Je crois que Dieu nous fait comme on est pour une raison, et il se trouve que Dieu ne m’a pas donné un don particulier pour le leadership. J’ai donc décidé que sans cette capacité qui me semblait essentielle, Dieu ne pouvait pas m’appeler. J’avais réglé la question !

Mais Dieu lui n’avait pas dit son dernier mot … La journée a passé et le soir je suis allée à la cellule, exceptionnellement animée par le commissaire Mailler, qui venait nous parler de Jérémie et Ezéchiel. Et je me souviens que l’une des premières phrases qu’il a dit c’était : « Jérémie était dépressif et Ezéchiel était fou, mais Dieu les a appelés, alors si Dieu t’appelle tu n’as pas d’excuse. » Là, pour moi, c’était clair, je pouvais dire non à l’appel, mais je ne pouvais plus faire semblant de l’ignorer.

Je me souviens aussi que le dimanche d’après, j’ai ressenti qu’il fallait que je témoigne de cet appel au culte. Et je disais à Dieu que si je témoignais au culte après je ne pourrais plus revenir en arrière et je me souviens très clairement de ce « justement ! ».
 

Qu'est-ce qui vous attire dans le service d'officier de l'Armée du Salut ?

Dieu, je dirais que c’est Dieu. Je ne suis pas très attirée par le service d’officier, à vrai dire, j’en ai plutôt peur… Mais j’aime Dieu et j’aime les gens. J’aime être en contact avec Dieu et avec les autres, et j’aime aider Dieu à mettre les autres en contact avec lui. Et si c’est dans le service d’officier qu’il me demande de le faire, alors je le ferai avec joie.

 

Qu'est-ce que vous souhaitez apporter à l'Armée du Salut ?

C’est une question difficile car je ne suis pas très douée pour me projeter… J’aimerais y apporter de l’amour ! Ça sonne très kitch, mais je crois que c’est ça. J’aimerais de l’amour dans nos communautés. Cet amour qui pousse à faire des efforts. De l’amour entre les jeunes et les vieux, qui les pousse à faire des pas les uns vers les autres pour vivre une vraie communion fraternelle. De l’amour pour le monde, qui nous pousse à aller vers lui, à chercher des moyens d’être pertinents pour le réconcilier avec Dieu. Pas un amour tout mielleux où on se caresse dans le sens du poil, non un amour où on peut aussi se dire les choses.

Je n’ai pas la prétention de croire que c’est moi qui vais apporter l’amour, mais je suis en chemin avec Christ pour comprendre cet amour. Et j’aimerais encourager les gens à faire aussi un bout de chemin.

 

Avez-vous un credo ou un verset à appliquer au quotidien ?

Mon credo était longtemps 1 Corinthiens 1.27 : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. » Comme je ne me sens souvent pas capable de grand-chose, j’aime m’appuyer sur ce verset.

Mais récemment Dieu m’en a donné un nouveau, peut-être encore trop récent pour être un credo, mais je vous le partage quand même. Mon credo tiré du plus grand commandement serait : « Aime Dieu, aime-toi, aime l’autre ».

Auteur
Aurore Donzé

Publié le
18.4.2018