La vraie valeur d’un écrit

« Cette semaine, j’ai été intéressé de lire un article rapportant qu’une seule page manuscrite du livre de Charles Darwin L’Origine des espèces a été vendue pour £490 000 (CHF 650 000). Le livre de 1859, dans lequel Darwin a décrit sa théorie de l’évolution, a été récemment désigné comme étant l'ouvrage académique le plus influent jamais écrit. La page en question ne contient que 104 mots, ainsi que plusieurs corrections. Et la valeur de cette vente a facilement dépassé celle d’une page similaire du même livre vendue il y a deux ans pour £175 000 (CHF 232 000).

Ces montants paraissent pourtant insignifiants face aux plus de $14 millions (CHF 14 mio) payés en 2013 pour une copie rare du plus ancien livre imprimé dans ce qui est aujourd’hui les États-Unis d’Amérique. Il s’agit d’une traduction de Psaumes bibliques, connue sous le nom de « The Bay Psaume Book », imprimée par les colons puritains à Cambridge, Massachusetts, en 1640.

Je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’un authentique manuscrit du Nouveau Testament pourrait valoir, ou un autre livre original de la Bible ?

Si ces ventes de livres anciens ou rares peuvent être intéressantes, mon principal souhait est que leur valeur et leur qualité soient plutôt mesurées par l’influence de ces écrits sur la vie de ceux qui les lisent. Parce que la valeur réelle de toute publication ne réside pas dans sa rareté, ou son ancienneté, mais dans l’impact qu’elle a sur la vie de ceux qui la lisent.

La Bible, telle que notre première doctrine l’affirme, a été inspirée par Dieu (2 Timothée 3 :1 6). Elle n’est pas seulement le fondement de notre foi et de notre pratique chrétienne. Nous croyons aussi que c’est un des moyens par lesquelles Dieu nous parle de façon vivante et active, encore aujourd’hui (Hébreux 4:12). En tant que telle, la Parole de Dieu est inestimable, non seulement parce qu’elle a eu un impact significatif sur ceux pour qui elle a été écrite, mais elle continue d’influer sur la vie des gens partout dans le monde !

Fiodor Dostoïevski, le romancier russe, a été envoyé en prison en Sibérie en 1849, pour son implication dans un mouvement politique (il avait d’abord été condamné à mort). À son arrivée en prison, il a reçu un Nouveau Testament, qu’il a lu et appris en grande partie par cœur. À travers les écritures, Dostoïevski a rencontré Christ, dont il écrivit plus tard : « Je crois qu’il n’y a personne de plus beau, plus profond, plus sympathique et plus parfait que Jésus. »

Je me demande à quel point la Bible est précieuse pour vous ? Demandez-vous à Dieu de vous parler à travers son message éternel ? Si votre Bible est cachée quelque part sur une étagère, ou conservée simplement pour des raisons historiques ou culturelles, alors je suggère que nous ne donnons pas la vraie valeur ni de réelle opportunité à la Parole.

Je suggère aussi avec confiance que si la Bible était considérée à la sa juste place, alors elle serait indubitablement reconnue comme le livre le plus influent jamais écrit, académique ou non.

La commissaire Silvia et moi prions pour que les Écritures soient une réalité vivante et éclairante pour chacun de nous. »

Auteur
La Rédaction / Source : Général André Cox

Publié le
16.7.2018